Techniques mixtes : Acryliques, collage de tissus et de papiers sur toile
Une grande partie du travail de Kim-Leng Ung interroge les conséquences humaines des conflits. La perte d’un être cher, la recherche désespérée de traces du passé, de visages disparus, d’une mémoire enfouie. Et à travers cette recherche, toujours, l’espoir. Celui d’un moment suspendu, l’instant secret, la nuit, l’intime, le couple. A travers “Le désir”, thème qu’il décline en collage et en peinture, sur toile, sur bois ou sur papier, Kim-Leng UNG parle des petites histoires qui subsistent, celles des corps, celles des couples qui s’unissent dans la simplicité d’un sous-toit, à l’abri d’une nuit que rien ne perturbe : Le temps est suspendu. Il n’y a plus le bruit des armes, plus le danger, plus la douleur. Il n’y a plus que l’être, plus que les êtres, plus que le désir.
Agnès Fabre nous livre son analyse de ce tableau :
“Ainsi Le désir - (nouvelle) œuvre de grandes dimensions à la quelle, cette fois, il a choisi de donner un titre - est-il évoqué par un collage central réalisé à partir de journaux et de tissu enveloppé d’une nuit incertaine.
Les corps de papiers et de tissu s’enlacent sur un fond gris, devant des parois où l’on devine quelques tracés. Des graffitis, à peine lisibles, ne se laissent entrevoir qu’au travers des prélèvements légers dans la couche picturale ou l’ajout d’un bleu vif.
Cylindres tronqués, échelle, fenêtre, objets dessinés sont les éléments d’une partition que Kim construit peu à peu et qui sonnent comme un leitmotiv. “
Agnès Fabre, autrice, avec son aimable autorisation.
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LE DÉSIR
Techniques mixtes : Acryliques, collage de tissus et de papiers sur toile