Peintures acryliques sur toile
Mey-Yu poursuit, à travers de petits formats son exploration de la représentation de la nature.
Agnès Fabre souligne à propos de sa peinture : " Elle refuse le pinceau et préfère poser sa pâte colorée avec des outils qu’elle s’invente. Son souci majeur étant de laisser trace, de transposer sur la toile une sensation visuelle et tactile, elle cherche le tiers qui, entre ses mains, opère ce transfert indicible, ce passage du réel au symbolique, la métamorphose de la banalité en témoignage sensible. Elle cueille toutes sortes de feuilles - philodendron, rhubarbe, palmier, aussi bien que le paliurus hemsleyanus - recueille objets insolites ou rebuts trouvés au sol ou dans un magasin de bricolage par Kim, son mari et compagnon en peinture.
Ces «objets », la plupart du temps destinés à d’autres usages, offrent la possibilité à SU Mei-Yu de transgresser leur forme initiale dont elle ne conserve que la trace la plus minimale. Ils sont des intercesseurs entre l’artiste et la peinture qui occupe la première place. L’outil se prête aux gestes de SU Mei-Yu mais c’est la peinture, au bout du compte, qui aura le dernier mot."
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TROIS FEUILLES SUR FOND VERT
Peintures acryliques sur toile